Parcours
professionnel
et personnel
Au cours de mes études en psychologie à la faculté de Paris 7, je fais le choix d’entamer un important travail thérapeutique, en séances individuels et de groupes. Afin de comprendre les enjeux existant au sein du processus thérapeutique.
Les 9 premières années de ma carrière sont employées à la co-animation de groupes de parole, auprès de citoyens délinquants et de conducteurs contrevenants.
Proposés sous forme de stages, l’objectif principal est d’identifier son potentiel de développement personnel, afin de savoir quel comportement adopter et enfin quelles règles suivre. Comment concilier intérêt personnel et sens collectif ?
Le cadre réglementaire devient un référentiel suffisamment bon, terreau de la sécurité, garantissant la cohésion de groupe. A travers cette dynamique professionnelle, je me suis tournée vers le monde de l’entreprise.
J’ai concentré mon énergie à la prévention du risque routier. Je m’intéresse au phénomène accidentologique et la manière dont il vient réinterroger l’individu dans son fonctionnement quotidien. L’accident se construit, se prévient et se désamorce. Comment retrouver le contrôle d’un phénomène par définition fortuit.
Je suis aujourd’hui experte en accidentologie.
Je deviens formatrice auprès de l’Association Justice et Ville, dans le cadre de la politique publique d’accès au droit. Je forme les agents municipaux à la technique d’entretien. Au coeur de la situation de communication, la prise de contact fait appel à des ressources personnelles et à la reconnaissance de l’autre comme entité distincte, libre et autonome. Ces exigences de réalités ramènent chaque individu à sa créativité, son empathie et ses limites. Je travaille comme psychologue auprès du S.I.A.A.P (service public de l’assainissement francilien).
Mes interventions sont portées sur la gestion de stress, la gestion du conflit et l’accompagnement psychothérapeutique des agents d’épuration d’eau. Les risques mortels liés au métier sont nombreux et présents, asphyxie et risque d’explosion.
L’angoisse latente inhérente au terrain nécessite un contrôle émotionnel et fait appel aux enjeux de délégations et de confiance en l’autre.